…car l’été
a tué
chaque nuage et le vent!
On s’en va fatigués
La frâcheur en revant.
La verdure n’est plsu verte,
Elle ne fait plus de l’ombre.
La poussière et les déchets
Dansent ensemble la ronde.
Tout se colle très salé…
On avance en murmurant
De gros mots sur la chaleur
Qui s’en moque toute puissante!
Les regards ont perdu
Leurs flèches de paupières,
Où caches –tu, Kabylie,
Tes puits, tes rivières?!?
Seul le karmous fait l’ami
Et nous offre en cadeau
Ses terribles fruits
Qui remplacent l’eau!
Il faut presque humiliés
Accepter cet été;
On avance
En silence…
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